Les professionnels de l’événementiel doivent se concentrer sur l’engagement en temps réel pour survivre

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Imaginez la scène : vous êtes face à un amphithéâtre de 200 personnes. Votre conférencier d’honneur vient de faire une intervention riche en informations sur *insérer la dernière tendance*. C’est à présent le moment de la séance de questions/réponses et une dizaine de mains sont déjà levées. Alors que le micro circule dans la salle, d’autres mains se lèvent pendant que l’intervenant répond aux questions précédentes.

Bien sûr, certaines des questions n’en sont pas vraiment et durent une éternité. D’autres sont relativement évidentes, ou portent sur un sujet qui a déjà été abordé (les personnes ont peut-être été distraites pendant l’intervention). À la fin de la séance, la plupart des gens qui avaient levé la main ont pu poser leurs questions. Si vous avez de la chance, peut-être même l’intégralité.

Bravo !… Ou pas ?

Les séances de questions/réponses sont un excellent moyen de mesurer l’engagement de votre auditoire. Elles rendent vos intervenants plus accessibles. Le public a la possibilité de poser ses questions. Et les questions du public doivent montrer que le sujet abordé correspond exactement à ce qu’il attendait, ce qui vous conforte dans vos orientations pour l’année suivante.

Le problème des séances de questions/réponses est qu’elles fonctionnent sur le principe du « premier arrivé, premier servi » et que la grande majorité de votre auditoire restera passive. Autrement dit, vous aurez une majorité silencieuse qui, soit ne souhaitait pas prendre la parole, soit, pire encore, n’était pas suffisamment engagée pour poser une question. Bien sûr, un participant qui n’est pas engagé est peu susceptible de vouloir assister à nouveau à une de vos conférences.

Avec la pléthore d’événements et de conférences de grande qualité proposés, fidéliser ses participants est plus que recommandé afin d’assurer la viabilité de vos futurs événements. Au final, le coût initial d’acquisition d’un participant est plus élevé que si vous disposez déjà de cette personne sur votre liste de diffusion ou si elle vous a été recommandée.

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Mais cela signifie que vous devez bien comprendre ce que votre public veut vraiment, les segmenter en fonction de leurs comportements et proposer des sujets d’événements qui répondent à leurs besoins. Quels sont les contenus qui permettent un engagement positif ? Quels sont les contenus qui se sont révélés inefficaces ? Y a-t-il des différences significatives en fonction du pays, de l’ancienneté, du secteur, du sexe ou de tout autre facteur démographique ? Beaucoup d’organisateurs d’événements proposent des enquêtes à posteriori, mais le problème est qu’il est fort probable que seuls les moins engagés (ou les moins satisfaits) prendront le temps d’y répondre.

C’est pourquoi il est si important de collecter tous ces éléments et de stimuler l’engagement en temps réel grâce à la technologie – en rendant par exemple les séances de questions/réponses plus inclusives en encourageant les participants à poser des questions ou à noter leurs commentaires tout au long de l’événement en utilisant une plate-forme comme Wisembly. Dans les faits, le Rapport sur les Tendances 2016 de EventMB a démontré que : « les organisateurs qui ont systématiquement et progressivement adopté la technologie et les communications numériques ces 10 dernières années ont bénéficié d’un avantage concurrentiel durable. »

Même si introduire la technologie lors d’un événement est parfois considéré comme un simple plus, il est prouvé que cela a un impact énorme sur l’augmentation de l’engagement et sur la collecte des impressions du public. Et pour les professionnels de l’événementiel, recueillir ces données et disposer de ces éléments sera bientôt le seul moyen de survivre.

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